__Le format 16:9__ Le format 16/9, 16:9 ou (1,77:1), désigne un format d'image (proportions), et également les téléviseurs (dits télévisions) au « format large ». Dans ce format, la longueur de l'écran vaut les seize neuvièmes de sa hauteur. Il s’agit d’un format adopté sur le plan mondial. Il remplace le format historique de la télévision 4:3 (4/3 ou quatre tiers) adopté depuis les années 1950. La valeur 16/9 a été adoptée pour proposer un compromis utile lors de la télédiffusion de films de cinéma à la télévision et s'adapte mieux à la perception oculaire humaine dite panoramique. __Proportions__ Le format 16/9 représente un rapport de 1,77:12 entre la largeur et la hauteur de l’image. Ces proportions ont été calculées à partir du format historique 4/3 (de rapport 1,33:1) en multipliant par elles-mêmes (au carré), les deux valeurs : 4² = 16 et 3² = 9. Ce compromis3 permet de limiter le recadrage et les bandes noires à l’écran pour les films réalisés dans d’autres formats (1,66:1, 1,85:1, 2,35:1…). Toutefois, sans anamorphose ou format large anamorphosé (déformation de l’image d’origine en plein écran) et sans recadrage (vidéo), les émissions et programmes réalisés au format historique 4/3 engendrent sur un téléviseur 16/9, des bandes latérales et verticales noires, appelé format Pillarbox (en) en référence aux boîtes aux lettres britanniques qui semblent encadrer l'image (à l'inverse, voir letterbox). De plus en plus de films cinématographiques, téléfilms et émissions de télévision sont réalisés ou artistiquement conçus pour s’adapter au format 16/9 (le réalisateur tient compte de l’image plus large des salles de cinéma ou plus « hautes » pour la télévision et l’édition vidéo). {{ :fr:different_affichage_169.png?800 |}} Affichage sur un écran 16/9 Un écran de télévision au format 16/9 peut donc afficher les films tournés au format 1,66:1 ou 1,85:1 lesquels représentent l’essentiel de la production cinématographique, sans trop de rognage ou de perte d'image. Pour ces formats soit on rogne très légèrement pour recadrer en 16/9, soit des bandes noires de très petites largeurs apparaissent (à gauche et à droite dans le cas du 1,66:1, en haut et en bas dans le cas du 1,85:1). Ces bandes noires étaient la plupart du temps invisibles sur les écrans cathodiques à cause de l'overscan que la plupart des constructeurs utilisaient. Elles sont désormais souvent visibles sur les écrans plats lorsqu'on lit un DVD par exemple. Pour les films tournés en 70 mm 2,21:1 CinemaScope 2,35:1 (21:9) et 2,39:1 voire Cinérama 2.55:1 ou 70 mm anamorphique 2.75:1 (Ben Hur) soit on affiche toujours des bandes noires en haut et en bas, nettement plus étroites que sur un téléviseur 4/3 en format respecté, soit l'image est rognée/recadrée sur les côtés (Pan and scan), soit on affiche plus d'image en hauteur que la version cinéma (cas des tournages en Super35 voir en numérique openMate). Sur le même principe, les films au format dit « standard », films muets ou parlants d’avant les années 1960 et films récents par choix artistique tournés respectivement aux formats 1,33:1 et 1,375:1, présentent des bandes noires verticales à gauche et à droite de l'écran, dans le respect de leur format et cadrage d’origine. Ils sont aussi parfois recadré en 14/9. {{ :fr:definitions_d_ecran_communes_suivant_un_rappot_169.png?600 |}}